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L’HISTOIRE DES VOLS POSTAUX EN URUGUAY

Histoire des vols postaux en Uruguay (1910-1950)

Par Lionel Pastre

DISPONIBLE ! 

Uruguay, terre aéronautique ? Certainement, répond Lionel Pastre. Depuis les débuts de l’aviation, l’Uruguay a fait voler des avions et leur a très vite confié une mission primordiale : convoyer le courrier. Saint-Exupéry, Mermoz, Guillaumet et bien d’autres ont sillonné son ciel sous la bannière de l’Aéropostale avant que les compagnies locales se créent et rivalisent avec les compagnies aériennes américaines et européennes.

Il en reste aujourd’hui une mine de réjouissance pour les amateurs d’aérophilatélie et d’aviation, tant par la richesse des timbres, que celle des documents (lettres, marques, oblitérations…) qui rappellent cette époque de pionniers. Archives rares, intrigantes ou encore émouvantes selon les époques, elles révèlent les aléas parfois dramatiques subis par « les facteurs du ciel »…

Lionel Pastre est pilote de planeur et, à ce titre, nous a déjà fourni un remarquable ouvrage (Records pour l’éternité, histoire des vols dans les Alpilles) et une biographie de Joseph Thoret (Thoret-Tempête). Il est aussi philatéliste depuis son adolescence et devenu aéro-philatéliste pour marier ses deux passions. Passionné également de l’Uruguay, il nous offre une étude des vols postaux dans ce pays entre 1910 et 1950, donnant une grande place aux illustrations, tant philatéliques qu’aéronautiques.

L’ouvrage est destiné à ce double public et chacun y trouvera matière à intérêt tant l’auteur réussit bien à nous passionner sur chaque volet qu’il développe…

Broché couverture souple, impression sur papier couché 115 g/m2. Format 21 x 29,7 cm, 116 pages, 255 illustrations.

18,00 € + port

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LE MOYNET 360-6 « JUPITER » DE NOUVEAU EN VOL

Le Moynet 360-6 Jupiter a de nouveau pris l’air à Angers-Marcé, après de longues années de restauration dans les ateliers d’Espace Air Passion.

Ce bimoteur push-pull de 2 x 295 ch Continental est le résultat d’un projet d’avion d’affaires français mené par André Moynet, ingénieur aéronautique et ancien pilote du Normandie-Niemen, au début des années 1960, avec l’aide de Lucien Thiélès. Trois prototypes étaient nés de leurs travaux : le Moynet 360-4 quadriplace, de 2 x 200 ch, une seconde cellule destinée aux essais statiques, puis le 360-6 Jupiter, six places, seul exemplaire en état de vol aujourd’hui.

S’il n’eut pas de suite industrielle malheureusement, le Jupiter reste un bel avion, doté d’une aile très pure grâce à la formule push-pull et de performances tout bonnement époustouflantes : il vole sur un moteur mais mieux, peut décoller sur un moteur à la masse maxi comme cela a été prouvé par un vol sous contrôle d’huissier. Il offre ainsi une sécurité nettement supérieure à ces homologues de l’époque. Quant à ses performances, elles dépassent également allègrement celles admises en son temps.

Le F-BLKY, certifié et propriété d’André Moynet, a servi pendant quelques années à des vols privés puis en aéro-club avant d’être attribué au GPPA (Groupement pour la préservation du patrimoine aéronautique) d’Angers où il a été stocké. Dans les années 2000, après avoir été l’objet de premières intentions de restauration, le travail structuré a été organisé autour d’une équipe de restaurateurs expérimentés et compétents.

L’avion ne présentait pas de dommages irrémédiables, mais il devait être débarrassé de son matériel d’essais, encore à bord en partie, et entièrement révisé. Les réservoirs structuraux de carburant posaient quelques problèmes d’étanchéité et les ailes devaient recevoir une réparation complexe, qui fut effectuée dans les ateliers d’Airbus Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Un long et patient travail s’étalant sur plusieurs années a ensuite progressé avec une régularité remarquable jusqu’aux
récents premiers essais de moteurs, de roulage puis le nouveau premier vol, effectué fin juillet par Christian Ravel, responsable des archives au musée Espace Air Passion, seul pilote ayant les compétences pour ce type d’avion, sur lequel il avait effectué par le passé bon nombre d’heures d’instruction.

Un magnifique exemple de persévérance et de talent pour les bénévoles angevins…

RG

Photo Espace Air Passion

LES AILES TRAGIQUES DES SCHNEIDER

DISPONIBLE !

Le destin aurait pu faire des frères Henri-Paul et Jean Schneider des maîtres de forges, suivant les pas de leur père à la tête d’un empire industriel colossal. Il leur a tracé une autre voie, à la fin tragique…

Le 23 février 1918, le sous-lieutenant Henri-Paul Schneider, 22 ans, était abattu en combat aérien dans le ciel d’Alsace et décédait des suites de ses blessures. Fils aîné de la famille Schneider, du Creusot, il pilotait un Spad de l’escadrille SPA 49, une des plus exposées sur le front de l’Est où il volait au côté de son frère Jean Schneider, âgé de 21 ans.

Jean Schneider fait ensuite carrière à Aéronavale, Air Union puis Air France en qualité de secrétaire général entre les deux guerres. Proche de Saint-Exupéry, Costes, Guillaumet et bien d’autres pionniers de la Ligne, il a été l’un des artisans des lignes africaines et transatlantique nord. Il reprend le combat en 1940 au sein du GC I/3, aux commandes d’un des premiers Dewoitine D.520, à l’âge de 44 ans, devenant un des plus vieux pilotes de chasse de la Campagne de France. Après deux victoires au combat, il est abattu le 23 mai 1940, au cours de la fameuse « mission sur Arras ». Il protégeait un vol de reconnaissance de son ami Antoine de Saint-Exupéry et échappa de peu à la mort… Le pilote écrivain évoquera ce fait d’armes dans le célèbre roman « Pilote de guerre », paru en 1942 chez Gallimard..

L’épouse de Jean Schneider, Françoise Schneider, à l’origine de la création des Infirmières pilotes secouristes de l’Air (IPSA), le célèbre corps aérien affilié à la Croix-Rouge, a laissé un nom synonyme de courage et de dévouement. Jean et Françoise Schneider devaient trouver la mort lors d’un vol qui les ramenait d’Alger à Paris en novembre 1944, près du Creusot dans l’accident d’un B 24 Liberator britannique.

Par Roger Gaborieau,

Éditions Bleu Ciel diffusion.

Broché, 246 pages. Nombreuses photos inédites.

Prix : 21,10 € + port.

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Le vol d’initiation en planeur

Au printemps, le ciel retrouve le bleu et les cumulus. Les planeurs, eux, retrouvent la piste, le treuil, le remorqueur. Tout au long de la saison, les vélivoles vont recevoir des candidats à un « vol d’initiation », une découverte du vol en planeur, du vol à voile. Guidé par un instructeur ou simplement par un pilote qualifié pour emmener un passager, ce candidat va passer un bon moment sur l’aérodrome pour voler 30 à 40 minutes dans le silence seulement troublé par le bruit de l’air sur les ailes.

Ce grand moment du premier vol mérite d’être préparé, décrit et guidé « par ceux qui savent » afin d’en décupler le plaisir de celui qui découvre. Car le vol d’initiation en planeur peut être techniquement réussi et psychologiquement raté. Entre le pilote qui veut montrer qu’il en est un ou le pilote scientifique qui assomme son passager d’équations et de points de polaire, le baptême de l’air en planeur est parfois loin de la simple magie de voler comme un oiseau. Un écueil qui peut fabriquer un passager déçu ou effrayé par ce qu’il devra apprendre, quand ce n’est pas le sentiment d’avoir dérangé une confrérie bien hermétique…

Ce petit livre, signé Jean Molveau, journaliste et vélivole, publié aux éditions Cepaduès est d’ailleurs plutôt un livret en raison de son petit format, se développant sur 60 pages agrafées, bien illustré. Visiblement, on n’a pas recherché le luxe, mais le côté pratique : solide, il tient dans la poche et résume les connaissances suffisantes pour comprendre le moment magique qu’on va vivre.

Car c’est bien le contenu qui importe en l’occurrence. Voilà une approche du monde vélivole intelligente, simple et concrète. Ce livret est l’outil qui manquait à l’accueil sur le terrain, des curieux, de ceux qui veulent en savoir plus sur ce sport et l’essayer. Connaissances de l’aérodrome, du planeur, du cadre légal, des compétences du pilote et du déroulement d’un vol étape par étape, des possibilités offertes par le vol à voile, des performances, sont décrits en langage clair, sans jargon, avec seulement les termes essentiels à la compréhension du vol.

Si ce livret est destiné à celui ou celle qui va effectuer son premier vol en planeur, il semble également essentiel qu’il tombe entre les mains des pilotes qui « baptisent » régulièrement. Il leur fournira le fil de la préparation du vol sans noyer le passager sous un déluge de termes abscons ou de notions qui échappent au néophyte. Il leur permettra de répondre simplement aux questions posées, fera du pilote un bon ambassadeur du vol à voile amenant le « baptisé » à transformer l’essai et, pourquoi pas ? prendre une licence au club.

Enfin, glissé l’air de rien entre les mains de jeunes en recherche d’un sport pas comme les autres, ce livret devrait être un accoucheur de passions futures. Son aspect, d’abord modeste prend là tout son intérêt : il est facile à faire circuler. Espérons qu’il sera bien exploité par les clubs soucieux de leur avenir et de l’accueil des nouveaux venus…   RG

Le vol d’initiation en planeur, par Jean Molveau, Cépaduès éditions.

« Vieilles Plumes » n° 26 est disponible

Le magazine 2017 « Vieilles Plumes » (n° 26) de la Commission historique de la Fédération française de vol à voile est disponible pour une commande en ligne.

Les amateurs d’histoire du vol à voile vont y trouver un dossier signé Michel de La Burgade sur le thème « Olympisme et vol à voile », retraçant les tentatives d’inscrire la compétition planeurs parmi les sports olympiques dans la période de l’entre-deux-guerres. Illustré de nombreuses photos, le dossier porte le sommaire suivant:

  1. Prologue
  2. Les orientations du mouvement olympique
  3. La genèse du planeur olympique
  4. Le choix du Meise
  5. Les successeurs du Meise
  6. La reprise du vol à voile en France

Format 21 x 29,7 cm, 80 pages couleurs , couverture souple.        25,00 € + 3,00 € de port

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Dans les remous avec Joseph Thoret, aviateur et artiste

 

S’il fait partie de l’épopée de la naissance de l’aviation, Joseph Thoret (1892-1971) possède sa propre légende dans le milieu aéronautique. Sans doute son caractère direct et sans fioritures y est-il pour quelque chose mais sa trace dans le ciel se remarque surtout par ses expériences de vol en conditions particulières.

Joseph Thoret a cru très tôt aux caractéristiques aérologiques des régions de relief. Il soutient dès les années 1920 qu’une bonne connaissance des mouvements permettrait de sauver des équipages pris dans la tempête ou effrayés par la proximité des montagnes. Il va donc « y aller voir » lui-même puis, convaincu de la validité de ses expériences, va les enseigner dans sa fameuse « école des remous », à Istres.

Il éduque les pilotes à voler hélice calée dans les ascendances de pente favorables, évitant les mortels remous sous le vent, explore des sites en France, aux Alpilles, et en Afrique du Nord, à Biskra notamment. Personnage haut en couleurs, il a reçu maints surnoms, de « Thoret Tempête » à « Thoret Mont-Blanc » illustrant ses exploits.

Sa biographie, signée Lionel Pastre, nous révèle ce personnage tout d’un bloc mais attachant qui, abandonnant l’aviation pour la peinture s’installe dans les Alpilles pour coucher la beauté du site sur la toile sur la fin de sa vie.

Thoret Tempête, par Lionel Pastre. 274 pp. 29,00 euros.

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SIREN C30 – C30S – C34 EDELWEISS, un planeur champion du monde

En janvier 1963, l’Équipe de France de Vol à Voile part pour l’Argentine afin d’y participer au Championnat du monde qui se déroule à Junin, à quelques centaines de kilomètres à l’est de Buenos Aires. Elle est équipée du tout nouveau planeur de performances français, le C 30 Edelweiss, construit par la SIREN et conçu par Jean Cayla, l’ingénieur à qui l’on doit également les fameux planeurs Breguet 901 Mouette, 904 Nymphale, 905 Fauvette et 906 Choucas.

Deux fois champion du monde, en 1954 et 1956, le Breguet 901 devait connaître un successeur, ce fut le SIREN C 30 S. Second au championnat mondial de Junin, l’Edelweiss permet deux ans plus tard à François-Louis Henry de remporter les Championnat du monde de classe standard, en 1965 à South Cerney (Grande-Bretagne).

L’Edelweiss a été le premier planeur français à pilotage allongé, le premier construit en matériau composite («sandwich» bois-klégécel) et le premier planeur de la SIREN, son constructeur. Il cumulait innovation technologique, élégance de lignes et performances. Il est entré parmi les planeurs mythiques du vol à voile français notamment en raison de ses qualités de vol et de son pilotage extrêmement agréable. Il est l’un des derniers représentants de l’industrie vélivole nationale avant le déferlement des planeurs « plastiques » allemands…

Des Edelweiss volent encore pour d’heureux propriétaires qui peuvent pratiquer le grand tourisme aérien à son bord en goûtant au plaisir de son pilotage exceptionnel et à ses performances encore honorables.

Cet ouvrage retrace l’origine des études menées par Jean Cayla pour l’Edelweiss, sa construction, ses succès sportifs et son utilisation dans les clubs, illustré de nombreux documents, dessins et photos. Il est aussi un hommage à Jean Cayla et un retour sur le sport vélivole des années 1960.

Auteur : Roger Gaborieau.

Editions : Bleu Ciel diffusion, Le Creusot.

Format 21 x 29,7 (A4), 120 pages, broché. 28 € + port.

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LE CAP 10 B N°1 VOLE A BERNAY

Le premier CAP 10b de série, construit en 1969 par les ateliers de la CAARP (Avions Mudry), à Bernay (Eure),  a passé 27 années au sein de l’Armée de l’Air, principalement à l’École de l’Air, à Salon-de-Provence, avant d’être retiré du service et vendu par le Service des Domaines en 1996.

Acheté par un particulier, il a peu volé et et même resté sans voler au cours de ces huit dernières années. L’Aéro-Club de Bernay en a fait l’acquisition, l’a restauré et remis en vol à la fin août 2017, nous apprend Régis Biaux sur le site Aéroforums. Le n° 1 F-GPPM, côtoie le n°315, F-HEBV, devenu CAP 10C au sein du même aéro-club.

Sous les couleurs, le n° 1 portait les codes VS puis VC. Ce retour au sources est aussi un bel hommage à Auguste Mudry, disparu il y a 10 ans et qui aurait eu 100 ans cette année.

(Photos de Régis Biaux et collection R. Biaux)

VIEILLES PLUMES, La revue de la commission historique du Vol à voile disponible chez vous

 
Grâce à un accord avec la Fédération française de vol à voile (FFVV), la revue « Vieilles Plumes », éditée par sa Commission historique, est désormais disponible sur notre site.
 
Cette revue annuelle est une mine d’informations sur l’histoire du vol à voile. Elle publie les recherches et articles réalisés par les membres de la Commission historique de la FFVV et traite en particulier d’un dossier principal qui compose le thème du numéro. Publiée sous une nouvelle présentation, plus « professionnelle » depuis 2016, elle met en valeur ces recherches, richement illustrées grâce aux archives de la commission et celles du musée Espace Air Passion, d’Angers.
 
Dans un premier temps, le n° 25 (2016) est disponible. Il présente l’histoire du planeur Arsenal AIR 100 et celle du concours national US de Wichita Falls, en 1947, où les Français et l’Air 100, avec Eric Nessler et Adrien Valette, le SO-P1 avec Paul Lepanse et le Nord 2000 avec Paul Didion, ont honorablement défendu les couleurs. Un dossier sur le SO-P1 complète le thème et un article consacré à Antoine Bourdarot vient conclure ce numéro.
 
Le n° 26, titré « Olympisme et vol à voile » sera disponible fin après le congrès de la Commission, prévu début décembre.
 
Le numéro : 25 € + 3 € de port.

LE cap 232 n°18 AU MUSÉE D’ANGERS

Le CAP 232 n° 18 Charlie Alpha, ancienne monture de l’Équipe de voltige de l’armée de l’Air (EVAA), vient de trouver sa place dans l’Espace Air Passion, à Angers-Marcé. Entré dans les collections du musée angevin il y a quelques années, il avait été stocké en attendant d’être exposé à l’admiration des visiteurs.

Jusqu’au début des années 1980, l’EVAA se présentait en compétition sur le célèbre CAP 20 de Mudry. Au début de l’année 1984, l’armée de l’Air demande à la société Mudry d’étudier un avion répondant aux exigences de la compétition moderne, pour remplacer les Cap 20 standard. Le Cap 230 voit ainsi le jour. Il participe au championnat du Monde 1986 sous les couleurs de l’Equipe de voltige de l’Armée de l’air et au championnat d’Europe 1987. En 1988, lors du championnat du Monde au Canada, nos pilotes ont remporté deux médailles d’or et trois de bronze.

La course à la puissance voit ensuite arriver le CAP 231 sur lequel en 1990 l’EVAA est championne du Monde. Puis en septembre 1999, l’EVAA est équipée de Cap 232, avion qu’elle gardera jusqu’en août 2005 avant de le remplacer par l’Extra 330 sur lequel elle se produit actuellement.

Le n°18 CA est une magnifique machine de voltige de 300 ch qui complète bien la présentation du CAP 10 n°6 déjà exposé dans le musée. Tous deux témoignent du talent de la regrettée maison Mudry, de Bernay (Eure) dont les avions ont accumulé les podiums dans les rencontres internationales.