Nos dernières créations

 

Nos deux dernières créations, éditées par la mission Mémoire de l’Aviation civile de la DGAC, ont porté sur deux ouvrages passionnants qui apportent leur contribution à l’histoire aéronautique de notre pays.

« L’information aéronautique à ciel ouvert » retrace le chemin parcouru dans le domaine de l’édition des cartes et NOTAM destinés à la sécurité des aviateurs, des origines jusqu’à 2010.

Des cartes routières des débuts aux cartes aéronautiques d’aujourd’hui, le livre (collectif) sous la direction de Pascal Sénard, de la Direction de la navigation aérienne, évoque les négociations internationales, les techniques mises en oeuvre, l’arrivée de l’informatique et du numérique dans l’information des pilotes.

Largement illustré, il est un bon outil pour comprendre et mieux apprécié le travail du Service de l’Information aéronautique, du contrôle aérien et de tout l’environnement impliqué dans cette dimension un peu ignorée de l’aviation.

« Voler ou ne pas voler… Telle est la question », de Jean-Marie Klinka.

Ingénieur aéronautique, Jean-Marie Klinka est le « père » des CAP 20, CAP 20L, CAP 230, 231 et 232. Dans un premier temps, il avait évoqué quelques-uns de ses souvenirs dans un ouvrage aujourd’hui publié dans une version plus importante, illustrée de nombreuses photos et documents et complétée par la seconde partie de sa carrière (qui manquait dans la première version).

Après de nombreuses années passées sur la planche à dessin, sa maîtrise du logiciel CATIA le conduit à concevoir, entièrement en CAO, un avion composite, l’Oryx, optimisé pour le vol en croisière rapide.

Ses cultures « bois » et « composites » lui permettront de dévelop- per, en 1988, à l’ENSICA, une technologie «bois-carbone» qui a fait ses preuves récemment avec le CAP 10BK. Une partie non négligeable de sa carrière a été consacrée à l’enseignement dans les écoles d’ingénieurs, ENSICA et Sup’Aéro et ESEM… En 2002, il rejoint la grande maison, la DGAC, pour se consacrer à la certification des avions légers. Il consigne ici quelques souvenirs, interviewé par Jean-Christian Bouhours.

LES AILES TRAGIQUES DES SCHNEIDER, PRIX CHARLES DOLLFUS 2019

Notre ouvrage « Les ailes tragiques des Schneider » a été récompensé récemment par le Prix Charles Dollfus 2019, décerné par l’Aéro-Club de France.

Fidèle à une tradition remontant à 1936, la Commission Histoire, Arts et Lettres de l’Aéro-Club de France décerne chaque année «plusieurs prix et diplômes aux meilleures œuvres littéraires récentes ayant un rapport culturel avec l’aviation».

Ainsi, le Grand Prix littéraire récompense «un auteur pour un ouvrage aéronautique ou spatial présentant d’indéniables qualités littéraires». Le Prix de l’AeCF récompense «un auteur pour un ouvrage mettant en avant la culture aéronautique ou spatiale». Le Prix Charles Dollfus récompense un auteur pour un ouvrage historique. Le Prix Alphonse Malfanti récompense un auteur pour un beau livre. Le diplôme de l’AeCF récompense un auteur pour un ouvrage technique. Ces prix sont sponsorisés par Air France, ADP, Bell & Ross, la DGAC, Socatec et Dimatex.

Après un diplôme, reçu en 2017, pour la monographie du Rallye (Rallye, le dernier des Morane, Bleu Ciel diffusion), nous avons eu la fierté d’être de nouveau apprécié par le jury de la commission Histoire, Arts et Lettres, présidé par Jean-François Feuillette. Un grand merci pour cet honneur.

Le Prix Charles Dollfus nous a été remis par Catherine Maunoury, présidente de l’AéCF, Odile Chérel, cheffe de cabinet du directeur général de l’Aviation civile, Philippe Lacroute, président de la commission, Jean-François Feuillette, président du jury, en présence de Mme Dominique Schneider, écrivaine et nièce d’Henri-Paul, Jean et Françoise Schneider, dont les vies sont évoquées dans l’ouvrage.

 

Le palmarès des prix littéraires 2019 de l’Aéro-Club de France:

– Grand Prix littéraire : « Roissy », de Tiffany Tavernier (Ed. Sabine Wespieser, 2018).
– Prix de l’Aéro-Club de France : « Pilotes de combat », de Nicolas Mingasson (Ed. Les Belles Lettres, 2018).
– Prix Charles Dollfus : « Les Ailes tragiques des Schneider », par Roger Gaborieau (Ed. Bleu Ciel, 2018).
– Prix Malfanti : « Aéroport Charles de Gaulle », par Julien Scavini (Ed. ETAI, 2018).
– Diplômes de l’AeCF : « René Fonck », par Damien Accoulon (Ed. Privat, 2018), « Le Serment de Piana », de François Suchel (Ed. Paulsen, 2018) et « Les Ailes de l’Humanitaire », de Stéphane Dugast & Zeppelin (Ed. de La Martinière, 2018).